Monastère de Sera
Avis de
Très beau complexe monastique, même si les débats sont un peu surjoué
- Avis mis à jour le 12 octobre 2024Photos du Monastère de Sera
Présentation du Monastère de Sera
Le monastère de Séra correspond à l’une des trois grandes universités monastiques Gelugpa du Tibet. Les deux autres grands monastères Gelugpa sont Drepung et Ganden. « Sera » signifie « L’enclos des Roses ». Le monastère est à 5 km au nord du Jokhang à Lhassa. Il est toujours en activité aujourd’hui mais un monastère de même nom a été refondé en exil, en Inde du Sud, à Bylakuppe.Le monastère de Séra fut fondé en 1419, par Jamchen Chojey, un disciple de Tsongkhapa.Comme les monastères de Drepung et Ganden, il comprenait trois collèges :– Sera Mey Dratsang, construit en 1419, où était donnée l’instruction fondamentale aux moines;- Sera Jey Dratsang, construit en 1435, qui était plus grand et réservé aux moines en voyage, surtout les moines mongols;- Ngagpa Dratsang, construit en 1559, qui était une école pour l’enseignement des tantras Gelugpa.En 1947, lors de la répression gouvernementale contre les partisans de l’ancien régent Reting, le monastère fut bombardé par les mortiers de l’armée tibétaine puis entièrement pillé par les soldats, si bien que pendant des semaines des objets précieux réapparurent dans les boutiques de Lhassa. Selon le gouvernement chinois, pour le bombardement du monastère, le gouvernement tibétain bénéficia, selon des sources chinoises, de l’assistance de Reginald Fox, un espion et opérateur radio britannique. De nombreux moines furent tués par l’armée tibétaine pendant les combats qui durèrent deux semaines. Séra abritait plus de 5 000 moines en 1959.Bien que très endommagé lors de la répression gouvernementale tibétaine contre les partisans de l’ancien régent Reting en 1947, après l’intervention militaire chinoise au Tibet en 1959, puis sous la révolution culturelle (1966-1977), le monastère a été restauré et abritait environ 550 moines début 20085. Selon un témoignage sous pseudonyme présenté par la journaliste Ursula Gauthier dans le Nouvel Observateur; après lestroubles au Tibet, en juin 2008, il n’en restait plus qu’une poignée. En décembre 2008, il n’y en aurait qu’une centaine, les autres se trouveraient peut-être en prison à Nyintri dans le Kongpo (Est du Tibet).
Sources : wikipedia