Mal d’altitude au Tibet

Les monts tibétains font partis de la plus haute chaine de montagne du monde, l’Himalaya donc il est fréquent que les touristes est le mal d’altitude (MAM : Mal Aigu des Montagnes). Il est lié à une difficulté d’acclimatation de la part du corps.

Voici une petite explication médicale : « L’air étant moins dense en haute altitude, chaque inspiration fait pénétrer moins de molécules d’oxygène dans le sang. À l’intérieur de certaines limites, l’organisme est capable de s’adapter à cette raréfaction de l’oxygène si on lui en donne le temps. Comment ? À 3 000 mètres, nous explique le docteur David R. Shlim, directeur médical de la Ciwec Clinic Travel Medicine Center de Katmandou, le corps s’ajuste d’abord par une augmentation de la fréquence respiratoire : la respiration devient plus rapide et plus profonde pour mieux oxygéner le sang. La fréquence cardiaque s’accélère. Après quelques jours, l’organisme produit en plus grande quantité l’hormone favorisant le développement des globules rouges afin de transporter plus efficacement l’oxygène aux tissus pour combler le déficit. La rapidité avec laquelle le corps s’ajuste ainsi à l’altitude est principalement génétique : elle varie donc d’un individu à l’autre. »

Source : www.zonehimalaya.net/Expedition/altitude.htm

Il ne faut pas le prendre à la légère mais à partir du moment où vous connaissez les risques et symptômes et que vous prenez toute les précautions nécessaires, il n’y a pas lieu de paniquer.

Il se traduit généralement par un mal de tête, des hallucinations, des troubles digestifs (nausées, vomissements), vertige, grosse fatigue, insomnie et perte d’appétit. Si ces désagréments ne sont pas pris en compte dès leur apparition et que vous continuer l’ascension malgré tout, la maladie peut s’aggraver et se transformer en un œdème pulmonaire ou cérébrale voir entrainer la mort.
Pour éviter tout ces désagréments, il est primordial d’arriver au Tibet en pleine forme. Il faut également monter progressivement pour s’acclimater. Il est recommandé de ne pas monter plus de 500m d’altitude par jour. Si les premiers symptômes apparaissent, soyez raisonnable et prenez un temps de repos. Si le malaise persiste n’insistez pas et redescendez. En terme de remède, buvez de l’eau en petite quantité mais très régulièrement, jusqu’à 3-4 L par jour car l’air de montagne est plus sec. L’aspirine est conseillée, ainsi que le diamox (voir avec votre médecin). Pour les remèdes de grand-mère, une soupe à l’ail peut être assez bénéfique. Sachez bien que ce mal apparaît après un délai de quelques heures en altitude; il régresse avec l’acclimatation et disparaît immédiatement à la descente.

Les personnes touchées par des maladies cardiaques, une insuffisance respiratoire chronique, une maladie sanguine ou des troubles psychiatriques graves ont une interdiction formelle de voyager en altitude.